Portraits de Christian et Corinne NEDELEC

ANCIENS ÉLÈVES METIERS DE LA CHIMIE #N°6

Promo 1987/1988 de l’ETSCO, diplômés Métiers de la Chimie


Les avez-vous connus ? Envie de savoir ce qu’ils sont devenus ? Plus d’infos, ici, sous la forme d’une interview. 👇

Avant le BTS, quels bacs avez-vous fait ?

Christian : « J’ai fais un bac D (maths et sciences naturelles). »
Corinne : « J’ai fais un bac SI équivalent STL. »

Pourquoi avoir choisi cette orientation ?

Corinne : « J’ai toujours aimé la chimie plutôt que la biologie parce qu’il faut que je bouge et que je ne sois pas bloquée derrière un microscope. J’ai aimé les manipulations, les expériences, créer et transformer des matières comme via la distillation. »
Christian : « J’ai toujours été attiré par la chimie pour ses métiers de recherches, de productions et d’analyse. »

Après le BTS, qu’avez-vous fait ?

Christian : « J’ai fait mon service militaire dans la Marine nationale, puis travaillé dans la chimie au labo d’une sucrerie agricole à Fécamp (76). C’étais un travail posté en 3×8 continu. Ensuite j’ai travaillé en labo de contrôle des matières plastiques chez Atochem. Enfin j’ai été embauché définitivement en 1991 à la raffinerie EXXONMOBIL de Port-Jérôme-sur-Seine. J’y ai occupé plusieurs postes en laboratoire :
– en 3×8 dans une unité d’huile de synthèse où la polymérisation du décène était la base de tous les produits fabriqués,
– en labo de contrôle de la raffinerie sur tous types de produits (carburants, lubrifiants, bitumes, cires, etc.),
– en centre de recherche notamment sur les graisses lubrifiantes,
– en labo analytique (analyse qualité). »
 
Corinne : « J’ai travaillé pendant 35 ans à partir de janvier 89 dans un labo de PPG, un groupe américain qui fabriquait du verre à l’origine puis des peintures en aéronautique. C’est un labo super intéressant qui a beaucoup développé le besoin client avec des propositions techniques. Il est situé dans la périphérie du Havre vers Gonfreville-l’Orcher. C’est une usine de production avec un laboratoire de contrôle. J’ai pu être laissée en autonomie sur mes projets et missions :
– contact client,
– recherche bibliographique,
– calcul de peinture et petites fabrications,
– contrôle couleur et applications sur éprouvettes traitées,
– test de tenue.
Ça permettait de faire des expériences à petite échelle avant de passer sur une échelle industrielle. »

Quels souvenirs vous restent-t-ils de l’ETSCO ?

Christian : « Que du bonheur. D’abord, la rencontre d’une étudiante qui allait devenir mon épouse. Des professeurs performants qui nous ont bien encadrés et nous ont fait aimer la chimie. Pour tout cela un grand merci à eux. Continuez comme cela. L’école est réputée. »
Corinne : « Une semaine sur 2, on restait le samedi matin pour les contrôles. On s’aidait beaucoup, il y avait beaucoup de solidarité à l’ETSCO. »

Qu’avez-vous envie de dire aux étudiants actuels de l’ETSCO ?

Christian : « Ne baissez pas les bras. Les expériences comptent beaucoup. Comme disait quelqu’un : bon vent à tous! »
Corinne : « Persévérez, croyez en vous et donnez le meilleur de vous-même. Avec tout ça on y arrive. »
 
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